Il y a plus d'un siècle, en 1837, entrait dans l'histoire de l'Angleterre, puis de l'Europe, une jeune reine de 18 ans : la reine Victoria. « Je ferai de mon mieux », disait-elle.
Née en 1819, fille du duc de Kent et de l'archiduchesse Victoire de Saxe et Cobourg, elle épousa son cousin germain le prince Albert de Saxe et Cobourg. Ce dernier, dont elle était follement amoureuse, avec lequel elle eut huit enfants, l'aida à moderniser son pays sur le plan industriel, urbain et technologique.
Veuve à 42 ans, rien ne la consola de la perte de son époux adoré, excepté des serviteurs simples, dévoués et bons : l'Écossais John Brown, l'Indien Abdoul Karim. Elle devint rapidement la souveraine d'un grand empire. Cette « grand-mère de l'Europe », impératrice des Indes, suite aux mariages de ses enfants était une femme simple, sensuelle, douée en chant, en musique, appréciant les hommes beaux, la bonne chère, le whisky dans son thé. Son peuple l'appelait « la reine républicaine ».
Son règne, un des plus longs de l'histoire, dura soixante-cinq ans et marqua le triomphe de l'Empire britannique qui devint la première puissance mondiale.