Cancers du sein, des os, maladies du système nerveux central, infertilité. Les nombreux dangers de l'exposition à l'aluminium sont aujourd'hui reconnus. Ce métal n'a rien à faire dans le corps humain où il peut longuement persister et s'accumuler. Alors que des efforts réglementaires commencent à être faits dans les secteurs de l'alimentation ou de la cosmétique, sous la pression de l'opinion publique, sa présence dans la composition de nombreux vaccins, médicaments et aliments perdure.
L'aluminium a disparu des vaccins vétérinaires, mais persiste dans 8 sur les 11 vaccins imposés aux nourrissons, dès l'âge de 2 mois, à des doses excessives. Au point de mettre en péril le fameux bénéfice/risque…
Dans cet ouvrage, le professeur Joyeux prend position pour l'interdiction de l'aluminium dans tous les produits de santé. Il revient sur les polémiques existantes et en présente les enjeux. Tout d'abord, il précise les effets toxiques sur l'organisme de la surexposition à l'aluminium. Il souligne l'importance des vaccins pour la santé publique et raconte comment l'aluminium est entré dans leur composition dans les années 1920 et de manière intense dès 1984, ainsi que dans celle des pansements gastriques.
Il démontre que l'on peut parfaitement s'en passer, et forcer l'industrie pharmaceutique à changer ses formules et à investir dans la recherche d'adjuvants sans aluminium. En effet, on sait aujourd'hui remplacer l'aluminium par le phosphate de calcium ou des adjuvants végétaux. De 1822 – sa découverte aux Baux-de-Provence – à 1922 – son incorporation dans les produits de santé –, puis à 2022, l'épopée de l'aluminium dans les produits de santé touche à sa fin.