NAPOLÉON A RECOMPOSÉ LE CATHOLICISME FRANÇAIS.
Au sortir de la tourmente révolutionnaire, il lui revient de pacifier les conflits religieux. L'incroyance est de mise dans la classe politique, mais il choisit de se faire sacrer empereur par le Pape Pie VII. L'athéisme règne dans les salons, mais il choisit de proclamer que la religion catholique, apostolique et romaine, est la religion de la grande majorité des citoyens français.
L'Empereur est aussi celui qui utilise le rétablissement de la hiérarchie ecclésiastique pour encadrer les masses populaires : les évêques sont ses préfets en violet qui prêchent le catéchisme impérial et l'aident à contenir la foule. Mais qu'en est-il des sentiments religieux de ce Corse qui
reçoit les derniers sacrements avant de mourir ? Cet ouvrage reprend les mémoires de deux de ses proches qui ont recueilli les libres propos de son intimité. Ils nous révèlent une face inconnue mais importante d'un personnage
complexe.
Préface de Jean Tulard