Sundborn ou les jours de lumière, qui met en scène des personnages réels et romanesques, décrit par petites touches, légères et sensibles, les heurts, les cassures, les instants parfaits qui font une vie. Évocation de l'impossible conciliation entre l'absolu de l'art et les nécessaires compromissions de l'existence, ce roman empreint de nostalgie est également une célébration de la joie de vivre, et de peindre. La construction du roman, qui mêle les souvenirs lointains et les impressions immédiates, est celle d'un tableau : spontanée et réfléchie, mélange subtil d'émotion et de réflexion.