Le Roman de Budapest
Présentation de l'éditeur
Fondé par des tribus d'Asie, mû dès l'an mille par un désir fervent d'appartenir à l'Europe chrétienne, Budapest n'a jamais cessé de résumer le meilleur de notre civilisation. Liée aux Anjou, aux Habsbourg, à l'Italie de Botticelli et du Titien; francophile au XVIIIe, anglophile au XIXe siècle, temple de l'Art nouveau, la ville n'a jamais cessé de synthétiser toutes les valeurs du continent. Écartelé entre Orient et Occident, Budapest fut aussi malheureusement, du fait de sa position stratégique, le cadre de toutes les convoitises et le lieu de toutes les cruautés. À la veille du cinquantenaire de l'invasion soviétique, l'histoire de Budapest rappelle que l'appartenance à l'Europe peut se payer cher. Roman vrai d'une cité martyre, roman traversé par des figures historiques aussi mythiques que Sissi ou Franz Liszt, roman du malheur urbain par excellence, de la guerre des civilisations, mais aussi des plus grands raffinements intellectuels, du courage politique et de l'abnégation, ce livre devrait faire réfléchir ceux qui croient que le destin de l'Europe peut s'affranchir de l'Histoire.
Blandine Fabre dans l'Homme Nouveau n°1388 du 2 février 2007
Écrit avec talent, voici
un nouvel épisode de la
collection « Les romans des
noms et lieux magiques »,
avec la capitale de la Roumanie.
Sous terre,
une grotte, où
s'égrènent
les gouttes au
rythme de l'histoire.
Au-dessus, deux
fiefs : Buda et Pest,
séparés par un
fleuve, le Danube.
Ils furent le lieu de
campement pour
la garnison romaine
(le Danube fut
longtemps
une frontière de
l'Empire romain).
Puis la
christianisation
et la civilisation
firent leur oeuvre
sur cette bourgade peuplée
de diverses peuplades. Enfin,
très vite, trop vite, telle une brèche
dans la grotte, les influences
étrangères arrivèrent.
Les « vieux Hongrois », descendants
des premiers peuples magyars qui
s'étaient installés le long du Danube,
subirent avec résignation ou
résistance (violente parfois) selon les
époques, les influences ou invasions
étrangères : allemande, italienne,
française ou turque. Car si les
princes chrétiens cherchent à profiter
des richesses de cette place, le
Bosphore n'est pas loin quand on
regarde vers le soleil levant. Christian
Combaz raconte l'évolution de ces
deux villes, Buda et Pest, sans
aucune concession au conformisme
ambiant ni au politiquement correct,
face, par exemple, aux diverses
invasions turques. Il rappelle
d'ailleurs que Soliman lui-même
savait que les Turcs n'avaient
pas leur place en Europe !
En lisant ce livre, on découvre
à quel point cette partie d'Europe
centrale est complexe : les
convoitises des uns et des autres ont
empêché toute formation d'une unité
sociale et culturelle. Les dissensions
demeurent, elles résistent au temps.
Le sort des Juifs est lié au prince
du moment, celui des descendants
des premiers Hongrois
également. Mais
on comprend aussi
l'attachement
que ceux-ci ont
pour leur ville,
même s'ils se
trouvent exilés
outre-Atlantique.
Un beau livre qui
touche au coeur
d'une civilisation.
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