Le jour où le ciel a disparu
Un jour, ils ont eu l'impression que le ciel disparaissait. Comme si un grutier facétieux avait lâché un bloc de béton sur leur tête qui, des années plus tard, résonnerait encore des vibrations du choc. Une humiliation, un enfant malade, une dette de jeu, une dispute, la fin d'une liaison... Mais il suffit parfois de pas grand-chose pour que le ciel réapparaisse alors que tout semblait joué. La voix d'une femme derrière la porte, des cerfs-volants dans le ciel, le verre de l'amitié, des retrouvailles, le rêve d'une cerisaie...
Les personnages de ces dix nouvelles ont tous vécu la disparition du ciel puis sa renaissance. Dans un mélange de gravité, d'espoir et de renoncement. De dignité et d'humanité. Un homme aboie, un autre fustige les peintres préraphaélites, une femme bénit les passants, trois amis éprouvent une peur irraisonnée... Soudain le tragique, l'incongru, le cocasse se taisent pour laisser la parole aux âmes qui, enfin, se comprennent.
Romancier et nouvelliste, Michel Lambert publie ici son dixième livre. Prix Rosselpour Une vie d'oiseau (éditions de Fallois/L'Age d'homme), il est aussi l'auteur des Préférés (Julliard) et, aux éditions du Rocher, de Soirées blanches, La Troisième Marche, Fin de Tournage, La Maison de David (Prix triennal du roman) et Une touche de désastre (Grand Prix de la Société des gens de lettres).