«La figure du conquistador éveille des sentiments ambivalents : il est à la fois méprisable et admirable. Il a détruit sans la moindre hésitation une civilisation ni plus ni moins respectable que la sienne. On l'admire chaque fois qu'on l'oublie, on le méprise chaque fois qu'on s'en souvient...»
Se libérant à la fois de la fiction dont il avait fait son territoire d'élection et d'une tenace phobie de l'avion à l'occasion d'un voyage au Pérou, l'auteur de La Faculté des songes et du Démon à la crécelle laisse ici libre cours à sa fantaisie. Pêle-mêle, le caïd Pizarre, la nouvelle religion mondiale du football et l'impudente hégémonie culturelle du géant américain névrosé font les frais d'une alacrité ravageuse.